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Une palette égyptienne prédynastique du sud de la plaine côtière d'Israël

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Offprint from ERETZ-ISRAEL Archaeological, Historical and Geographical Studies VOLUME TWENTY THREE Avraham Biran Volume Published by THE ISRAEL EXPLORATION SOCIETY JERUSALEM 1992 UNE PALETTE EG YPTIENNE PREDYNASTIQUE DU SUD DE LA PLAINE COTIERE D'ISRAEL Pierre de Miroschedji C.N.R.S., Centre de recherche francais de Jerusalem Le Departement des antiquites orientates du Mu- s6e du Louvre conserve une palette egyptienne predynastique entree dans ses collections en 1870 a la suite d'un don de Felicien de Saulcy. Remar- quable par sa qualite, cet objet l'est encore davan- tage par sa provenance, puisqu'il fut acquis par son donateur au cours d'un voyage en Palestine meri- dionale. Bien qu'il ait deja ete signale dans d'an- ciens catalogues du Musee du Louvre,' et illustre en dessin et en photographie,2 cet objet demeure me- connu des palestinologues et des egyptologues, qui ne le mentionnent jamais. U a paru interessant d'en rappeler l'existence, avec un commentaire qui en souligne 1'interet.3 Ce volume d'hommage a Avra- ham Biran m'en fournit l'occasion; ces quelques lignes sont dediees avec respect, admiration et affection au fouilleur de Tel Dan, dont trois genera- tions d'archeologues envient la vitalite, l'enthou- siasme et la generosite de coeur. Taillee dans une plaque de schiste vert soigneu- sement polie, la palette mesure 12 cm de longueur, 7 cm de hauteur et 0,7 cm d'epaisseur (Ills. 1, 2). Elle repr6sente la silhouette d'un poisson de l'es- pece dite chromis du Nil (Chromis niloticus ou Tilapia nilotica L.) dont les principaux details ana- tomiques sont evoques par des incisions sur les deux faces:4 le museau petit et rond est bien marque; les opercules sont indiquees par un trait courbe auquel se rattachent deux traits obliques convergents qui dessinent le contour de la nageoire pectorale; les rayons epineux des nageoires dorsale, abdominale et anale sont figures par de petits traits obliques; la nageoire caudale est bien degagee, assez longue et couverte de stries horizontales; enfin, les yeux sont marques par une cavite qui etait sans doute incrustee d'une pierre de couleur diffe- rente. Une perforation au sommet du dos rappelle que les objets de ce type etaient destines a etre portes autour du cou suspendus a une cordelette. L'origine egyptienne de cet objet est evidente puisque c'est seulement dans la vallee du Nil que Ton a fabrique des palettes en schiste vert.5 II releve de la serie bien connue des palettes pisciformes, les plus frequentes a l'epoque predynastique.6 Elles sont attestees pendant la majeure partie de cette epoque, depuis la S.D. 36 jusqu'a la S.D. 80, c'est-a- dire depuis l'epoque de Naqada Ha jusqu'a celle de Naqada Illb.7 Les plus anciennes (Naqada Ila-b) n'ont et6 trouvees qu'en Haute Egypte; les plus recentes (Naqada Ilc-IIIb) sont bien representees sur les sites naqadeens de Basse Egypte, posterieurs au Maadien. A l'interieur de cette tranche chronologique as- sez large, les palettes pisciformes ont evolue et 111. 2. UNE PALETTE EGYPTIENNE P RE D YNASTIQU E 91* quelques details stylistiques permettent d'en pre- ciser la datation. Un caractere discriminant est fourni, semble-t-il, par la forme de la nageoire caudale. Elle a l'apparence d'un triangle plus ou moins degage du corps sur les palettes les plus anciennes et les plus courantes, datees de Naqada Ha a Ilia;8 mais elle est de profil quadrangulaire arrondi, assez longue, bien detachee du corps et ornee de stries horizontales plus ou moins serrees sur un groupe de palettes plus recentes, qui carac- terisent les types 52 a 55 du Corpus de Petrie, dates des S.D. 11 et 80, soit a peu pres de Naqada Illb;9 W. Kaiser attribue ce type de palette a la phase Naqada IIIa2.10 Bien qu'il n'existe jamais deux palettes strictement identiques, c'est dans ce groupe recent, contemporain de la dynastie 0, que figurent les exemplaires les plus comparables a la palette du Louvre." En fonction de ces paralleles, celle-ci pourrait done etre datee avec vraisem- blance de la fin de l'epoque predynastique. Son lieu de trouvaille en Palestine est incertain. II a ete donne tantot comme Ascalon, tantot comme Gaza. La premiere provenance est celle indiquee dans les archives du Louvre12 et dans les anciens catalogues du Musee, en particulier dans celui d'Heron de Villefosse, le premier a signaler cet objet.13 Elle a ete corrigee en Gaza par le merae auteur,14 probablement a la suite des renseigne- ments donnes par Ch. Clermont-Ganneau, qui a precise que c'est dans cette ville qu'il avait vu cette palette et qu'elle fut «acquise, sur [ses] indications, par les soins de M. de Saulcy».15 Ce dernier l'a done achetee a Gaza a l'occasion de son dernier voyage en Terre Sainte.16 Bien entendu, le lieu d'achat ne prejuge pas du lieu de decouverte; en fait, les deux sources indiquees, Ascalon et Gaza, sont concili- ables, le vendeur de Gaza ayant pu donner a F. de Saulcy une information qu'il n'avait pas fournie a Ch. Clermont-Ganneau. Quoi qu'il en soit, la pro- venance palestinienne de la palette du Louvre est raisonnablement certaine, de meme que sa decou- verte au sud de la Plaine cotiere. Cet objet enrichit le maigre corpus des palettes importees d'Egypte ou imitees localement en Pales- tine.17 Avec la palette scutiforme de la tombe 40 d'Azor,18 il est le seul a presenter de reelles qualites artistiques. Les autres objets de cette categorie trouves en Palestine sont des palettes simples, de forme ovale ou rectangulaire. Les plus anciennes ont ete mises au jour dans des contextes du Chalco- lithique19 ou du tout debut du Bronze ancien I.20 Celles du Bronze ancien I proprement dit sont peu nombreuses: on en connait a Beth Yerah,20bis a Tell el-Far'ah,21 a Jericho VII,22 a Azor23 et a Tel Erani;24 elles sont tantot ovalaires, tantdt rectangulaires, eventuellement bordees d'un ou de plusieurs traits rectilignes incises et munies d'une perforation le long d'un petit cote.25 Les palettes rectangulaires simples ont encore ete importees ou fabriquees en Palestine au Bronze ancien II et III.26 Du fait de sa provenance, la palette du Louvre a fait longtemps figure de relique isolee, hors con- texte. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Les decou- vertes des trente dernieres annees ont fait connaitre en Israel beaucoup d'etablissements du Bronze an- cien I ou Ton releve des traces tangibles d'une presence egyptienne remontant a l'epoque predy- nastique.27 La majorite se trouvent au sud de la Plaine cotiere, entre Rafiah et Ascalon, quelques- uns sont connus plus au nord, jusqu'au Yarqon, d'autres existent plus a Test, au sud de la Shephela meridionale ou au nord du Neguev. Ces sites consti- tuent l'extremite occidentale d'une longue chaine d'etablissements dissemines le long de la cote sep- tentrionale du Sinai a la fin du IVe millenaire et occupes par des populations originaires d'Egypte, ou en contacts etroits avec la civilisation du Delta.28 Plusieurs sites contemporains existent dans la r6- gion de Gaza, en particulier a Taur Ikhbeineh29 et le long du Nahal Besor (Wadi Ghazzeh), ou Ton a mis au jour une construction egyptienne qui a servi d'entrepot.30 A Ascalon — plus precisement dans un faubourg au nord de la ville appele Afridar'— les fouilles ont revele des restes d'installations du Bronze ancien I, dont les vestiges d'une grande construction en briques crues de caractere egyptien associee a des poteries et des silex de facture egyp- tienne.31 II est probable que c'est dans l'un de ces etablissements du sud de la Plaine cotiere d'lsrael, ou dans un etablissement contemporain encore non identifie de la meme region, que la palette du Louvre a ete mise au jour au siecle dernier, vrai- semblablement dans une sepulture, car ce type d'objet est rare en Egypte dans les sites d'habitat. Est-il possible d'en preciser davantage le con- texte archeologique? La datation rigoureuse des 92* PIERRE DE MIROSCHEDJI sites palestiniens ayant livre du materiel egyptien est delicate. Elle s'appuie a la fois sur la chronologie du Bronze ancien I de Palestine, qui demeure tres imprecise pour le sud du pays, et sur celle de l'Egypte predynastique, qui est assez detaillee mais dont la precision est plus apparente que reelle, puisqu'elle repose essentiellement sur l'analyse du mobilier funeraire de necropoles de Haute Egypte. Cette chronologie egyptienne offre neanmoins ac- tuellement le cadre de reference le plus commode, sinon le plus sur, pour la datation relative des phases du Bronze ancien I de Palestine meridionale et pour un apercu de revolution des premieres relations terrestres entre les deux pays. Car l'apparition en Palestine de sites "egyptiens" pendant la seconde moitie du IVe millenaire n'est pas, comme on le croyait naguere, la consequence directe et ephemere d'une conquete brutale de la Palestine meridionale realisee par Narmer ou l'un de ses predecesseurs. On sait aujourd'hui que les premieres relations terrestres egypto-palesti- niennes constituent un phenomene complexe et de longue duree, qui s'est deroule pacifiquement sur plusieurs siecles pendant la plus grande partie du IVe millenaire, au rythme du developpement de la civilisation dans les deux pays, qui sont sortis progressivement de leur isolement et qui sont ve- nus en quelque sorte a la rencontre l'un de I'autre en 6tablissant des relations d'6changes de plus en plus frequentes et organisees. En choisissant comme points de repere les grandes periodes archeologiques reconnues, on pourrait distinguer de facon conventionnelle plusieurs phases dans l'histoire de ces relations. Le commencement (?) remonte au moins a l'Am- ratien (Naqada I), auquel correspond en Palestine le Chalcolithique recent (ghassoulien). Parmi les elements de plus en plus nombreux du mobilier archeologique qui peuvent servir a illustrer ces premiers contacts entre l'Egypte et le Levant me- ridional,32 le plus spectaculaire est sans doute la decouverte recente en Samarie occidentale, dans un contexte du Chalcolithique ghassoulien, de lingots d'or probablement originaires d'Egypte.33 La phase suivante, correspondant a la civilisa- tion de Maadi en Basse Egypte et a celle de Naqada Ila-IIc en Haute Egypte, est contemporaine grosso modo du Bronze ancien IA en Palestine,34 ou elle demeure encore mal connue; elle est representee en Basse Egypte, particulierement a Maadi, par des poteries, des vases en basalte, des outils de silex et d'autres objets dont l'inspiration palestinienne est indeniable.35 Contemporaine de la plus grande partie du Bronze ancien IB, la troisieme phase correspond a l'epoque de Naqada Ilc-d et au debut de celle de Naqada III, qui virent l'expansion en Basse Egypte de la civilisation de Naqada. Elle est bien attestee en Egypte, en particulier avec le mobilier funeraire des sepultures du groupe 1 de Minshat Abu Omar, dans le Delta oriental;36 on y trouve des poteries palestiniennes dont les paralleles precis figurent, par exemple, dans une tombe d'Azor,37 qui a livre elle-meme une palette scutiforme en schiste vert d'un type atteste en Egypte a partir de l'horizon Naqada Ilc-d.38 La quatrieme phase date en Egypte de la seconde moitie de l'epoque de Naqada III, marquee par la premiere unification culturelle et politique de l'Egypte.39 Elle est representee en Palestine par plusieurs etablissements occupes ou fondes vers la fin du Bronze ancien IB et situes au sud de la Plaine cotiere ('En Besor III, Afridar), au sud de la Shephela (Tel Halif, Tel Ma'ahaz, Tel Erani) et au nord du Neguev (Tel Arad IV, "Small Tel Mal- hata").40 Par leur nature, leur distribution geogra- phique et par l'importance et la qualite du materiel egyptien qu'on y a trouve, ces sites t6moignent d'une expansion de la presence egyptienne conse- cutive a l'affermissement de la puissance politique et economique de l'Egypte unifiee; on a affaire alors en Palestine meridionale a de veritables comptoirs egyptiens occupes de facon permanente par des colons venus directement d'Egypte. D'apres R. Gophna, ces comptoirs auraient fonctionne pen- dant un siecle environ, entre la fin de Naqada III (fin de la dynastie 0) et le tout debut de la I6re dynastie, vers 3050-2950 av. l'ere chretienne.41 Ces etablissements sont peut-etre un peu plus recents que la palette du Louvre. II reste cependant legitime de supposer que celle-ci a ete importee dans un site du Bronze ancien IB du sud de la Plaine cotiere a la fin du IVe millenaire, a l'occasion de cette derniere "vague" egyptienne, qui marque l'apogee des premieres relations terrestres egypto- palestiniennes. A partir du Bronze ancien II, en effet, ces relations ont connu un declin marque.42 UNE PALETTE EGYPTIENNE PREDYNASTIQUE 93* NOTES 1 A. Heron de Villefosse, Notice des monuments provenant de la Palestine et conserves au Musee du Louvre (salle ju- daique), Paris 1876, p. 46, n° 65; R. Dussaud, Musee du Louvre, Departement des Antiquites Orientales. Les monu- ments palestiniens et judaiques (Moab, Judee, Philistie, Sa- marie, Galilee), Paris 1912, p. 65, n° 69. Cet objet a aussi ete signale par H. Vincent, Canaan d'apres Vexploration recente, Paris 1907, p. 174, n. 1. 2 F. de Mely, 'Le poisson dans les pierres gravees,' Revue Archeologique, troisieme serie, 12 (juillet-dec. 1888), p. 329; Ch. Clermont-Ganneau, Archaeological Researches in Pales- tine During the Years 1873-1874, II, London 1896, p. 431; J.- L. de Cenival, L'Egypte avant les Pyramides, 4' milUnaire (Grand Palais, 29 mai-3 septembre 1973), Paris 1973, p. 54, n° 72. 3 Cette palette est conservee sous le numero d'inventaire A.O. 5359. Je remercie Mile Annie Caubet, Conservateur general du Departement des Antiquites orientales du Musee du Louvre, de m'avoir autorise a la publier, et Mile Marielle Pic, chargee de Mission au departement, de m'en avoir facilite l'etude. 4 Sur le chromis du Nil, voir CI. Gaillard, Recherches sur les poissons reprisentes dans quelques tombeaux egyptiens de VAncien Empire (MIFAO 51), Le Caire 1923, pp. 85-89. 3 Sur les palettes a fard predynastiques en general, on consultera: W.M.F. Petrie, Naqada and Ballas, London 1896 (= Warminster, 1974), p. 43; idem, Diospolis Parva, The Cemeteries ofAbadiyeh and Hu, 7S9S-9 (PEEF 1), London 1901, pp. 20-21; idem, Prehistoric Egypt (PBSAE 31), Lon- don 1920, pp. 36-38; idem, Corpus of Prehistoric Pottery and Palettes (PBSAE 32), London 1921, pi. LII-LIX; J. Vandier, Manueld'archeologie egyptiennel, Paris 1952, pp. 373-386; E.J. Baumgartel, The Cultures of Prehistoric Egypt, Oxford 1960, pp. 81 -89; H. Asselberghs, Chaos en Beheersing. Docu- menten uit Aeneolithisch Egypte, Leiden 1961, pp. 127-169, 277-282; Cenival, op. cit. (ci-dessus n. 2), pp. 18-19,22,45- 47; W. Needier, Predynastic and Archaic Egypt in the Brook- lyn Museum, New York 1984, pp. 319-320. 6 Sur ce type particulier de palette, voir Petrie, Prehistoric Egypt (ci-dessus n. 5), pp. 37-38 (§ 93); idem, Corpus (ci- dessus n. 5), pi. LIV-LVI; Vandier, op. cit. (ci-dessus, n. 5), pp. 382-384; Baumgartel, op. cit. (ci-dessus, n. 5), p. 88. 7 La chronologie suivie ici est celle de W. Kaiser, 'Zur inneren Chronologie der Naqada-Kultur', Archaeologia Geo- graphica 6 (1956), pp. 69-77. L'equivalence avec le systeme des sequence dates de Petrie est donnee par W. Kaiser, 'Stand und Probleme der Agyptischen Vorgeschichtsforschung,' ZAS 81 (1956), p. 109; voir aussi Needier, op. cit. (ci-dessus n. 5), p. 44. 8 Voir Petrie, Prehistoric Egypt (ci-dessus n. 5), p. 37; idem, Corpus (ci-dessus n. 5), pi. LIV-LV, types 38 et 45 respectivement (avec les refs); Kaiser, op. cit. (ci-dessus n. 7), Tf. 22-24; et cf. Asselberghs, op. cit. (ci-dessus n, 5), pi. LIII, Afb. 90-91. Pour un exemplaire de ce type mis au jour dans une sepulture du groupe 1 de Minshat Abu Omar, datee de Naqada lie final-IId2, voir K. Kroeper & D. Wildung, Min- shat Abu Omar, Munchner Ostdelta-Expedition, Vorbericht 1978-84, Miinchen 1985, pp. 92-93 et 85, Abb. 280 = K. Kroeper, 'The excavations of the Munich'East-Delta Expedi- tion in Minshat Abu Omar,' dans: E.C.M. van den Brink (ed.), The Archaeology of the Nile Delta, Egypt: Problems and Priorities, Amsterdam 1988, fig. 47. ' Petrie, Prehistoric Egypt (ci-dessus n. 5), pi. XLIIL54M; idem, Corpus (ci-dessus n. 5), pi. LV:52-55. 10 Kaiser, op. cit. (ci-dessus n. 7), Tf. 24. " Outre les ex. cites aux deux notes 'precedentes, voir aussi, entre autres, Petrie, Naqada and Ballas (ci-dessus n. 5), pi. XLVIIL46; idem, Diospolis Parva (ci-dessus n. 5), pi. XI: 19-20; idem, Tarkhan II (PBSAE 25), London 1913, pi. XXII:47-48. Voir aussi Cenival, op. cit. (ci-dessus n. 2), p. 54, n° 71; Asselberghs, op. cit. (ci-dessus n. 5), pi. LIII, Afb. 88-89. 12 Mile Marielle Pic, du Departement des Antiquites orientales du Musee du Louvre, a eu l'amabilite de m'informer que "dans les archives, il est indique tres nettement que le poisson viendrait d'Ascalon, et non pas de Gaza". 13 Op. cit. (ci-dessus n. 1). 14 Ibid, p. 61. 13 Ch. Clermont-Ganneau, 'Compte rendu de "Ant. Heron de Villefosse, Notice... (1876)",' Revue Critique d'Histoire et de Litterature, 10° annee, Nouvelle serie, I (1876), p. 185; idem, Archaeological Researches II (ci-dessus, n. 2), p. 431. 16 Sur la vie de F. de Saulcy et ses voyages en Terre Sainte, voir A. Caubet et ai, F. de Saulcy (1807-1880) et la Terre Sainte (Notes et documents des Musees de France 5), Paris 1982. 17 Voir en dernier lieu l'etude d'A. Wilkinson dans: R.T. Schaub & W.E. Rast (eds.), Bab edh-Dhrd', Excavations in the Cemetery Directed by Paul W. Lapp (1965-67), Reports of the Expedition of the Dead Sea Plain I, Winona Lake, Indiana 1989, pp. 452-456. 18 A. Druks & V. Tsaferis, 'Chronique archeologique: Tel Azor,' RB 77 (1970), p. 578; R. Amiran, 'Canaanite Mer- chants in Tombs of the Early Bronze Age I at Azor,' 'Atiqot (ES) 17 (1985), pi. XLVI:1. " M. Dothan, 'Excavations at Horvat Beter (Beersheba),' •Atiqot (ES) 2 (1959), pp. 19-20, pi. VII:3; E. MacDonald, Beth Pelet II, Prehistoric Fara (PBSAE 52), London 1932, pi. 28:7 (Nahal Besor A); D. Alon & T.E, Levy, 'The Archaeolo- gy of Cult and the Chalcolithic Sanctuary at Gilat,' Journal of Mediterranean Archaeology 2/2 (1989), pp. 195-198; ibid, p. 198 (Shiqmim); trois palettes inedites de Bir es-Safadi sont en outre exposees au Musee d'Israel a Jerusalem. 20 M. Dothan, 'Excavations at Meser, Preliminary Report on the First Season,' IEJ1 (1957), p. 226, pi. 37:A (Meser II). 2°bil Palette rectangulaire en schiste vert bordee de deux traits incises exposee au Musee d'Israel a Jerusalem. Cit objet est a ma connaissance inedit. 21 R. de Vaux, 'La troisieme campagne de fouilles a Tell el- 94* PIERRE DE MIROSCHEDJI Far'ah, pres Naplouse. Rapport preliminaire,' RB 58 (1951), p. 587, pi. XXVIIb:4 (Tell el-Far'ah, tombe 12). 22 J. Garstang, 'Jericho: City and Necropolis. Sixth Re- port,' LAAA 23 (1936), pi. 36:26. 23 A. Ben-Tor, 'Two Burial Caves of the Proto-Urban Period at Azor,' Qedem 1 (1975), pp. 24, 48, Fig. 14:1-2 = pi. 21:2-3. 24 S. Yeivin, First Preliminary Report on the Excavations at Tel "Gat" (Tell Sheykh 'Ahmed el-'Areyny). Seasons 1956-1958, Jerusalem 1961, pi. V en bas = deux petites palettes en calcaire a angles plus ou moins arrondis (l'une perforee, l'autre non) attributes au niveau II, soit en principe a un contexte du BA II. Toutefois, comme le fouilleur a attribue aussi a ce niveau une poterie et un couteau en silex egyptiens, qui datent plus probablement du BA I, il se pourrait que ce contexte soit melange. Voir a ce sujet les remarques de A. Ben-Tor, 'New Light on the Relations Between Egypt and Southern Palestine During the Early Bronze Age,' BASOR 281 (1991), p. 5a. 25 Sur ce type de palette, voir H.J. Kantor, 'The Early Relations of Egypt with Asia,' JNES 1 (1942), p. 174; J.B. Hennessy, The Foreign Relations of Palestine during the Early Bronze Age, London 1967, p. 32. 26 Voir K.M. Kenyon, Excavations at Jericho I: The Tombs Excavated in 1952-1954, London 1960, p. 124, fig. 40:3 (Jericho, tombe D 12 = BA II ou BA III, cette tombe ayant ete utilisee aux deux epoques); Wilkinson, op. cit. (ci-dessus n. 17), pp. 452-456, fig. 261 (Bab edh-Dhra': au total sept palettes utilisees au BA II et pendant tout ou partie du BA III); P. de Miroschedji, 'Donnees nouvelles sur le Bronze ancien de Palestine: les fouilles de Tel Yarmouth,' CRAI janvier-mars 1988: p. 207, fig. 11 (Tel Yarmouth = BAIIIB). 27 Pour des mises au point recentes, on consultera les articles (et les bibliographies correspondantes) de B. Brandl, E. Oren, K. Kroeper, S. Tutundzic et A. Schulman dans P. de Miroschedji (ed.), L'urbanisation de la Palestine a I'dge du Bronze ancien: Bilan et perspectives des recherches actuelles. Actes du Collogue d'Emmails (20-24 octobre 1986), II (BAR Intern. Ser. 527 ii), Oxford 1989, pp. 357-453; Ben-Tor, op. cit. (ci-dessus n. 24), pp. 3-10; W.A. Ward, 'Early Contacts Between Egypt, Canaan, and Sinai: Remarks on the Paper by Amnon Ben-Tor,' BASOR 281 (1991), pp. 11-26; B. Brandl, 'Evidence for Egyptian Colonization in the Southern Coastal Plain and Lowlands of Canaan During the Early Bronze I Period,' communication presentee au seminaire "The Nile Delta in Transition, IVth-IIIrd Millennia B.C." (The Neth- erlands Institute of Archaeology and Arabic Studies), Le Caire, 21-24 octobre 1990. 28 Voir E. Oren, 'The Overland Route Between Egypt and Canaan in the Early Bronze Age. Preliminary Report,' IEJ23 (1973), pp. 198-205; idem, 'Land Bridge between Asia and Africa: Archaeology of Northern Sinai until the Classical Period', dans B. Rothenberg & H. Wayer (ed.), Sinai: Phar- aohs, Pilgrims and Soldiers, Berne 1979, pp. 181-191; idem, op. cit. (ci-dessus n. 27), pp. 389-405. 29 R. Amiran, 'Taur Ikhbeineh,' 'Atiqot (ES) 11 (1976), pp. 105-106; E. Oren, R. Gophna & I. Yekutieli, 'Taur Ikhbeina, Nahal 'Azza,' ESI 6 (1987-88), p. 99. 30 E. MacDonald, Beth Relet II, op. cit. (ci-dessus n. 19); E. Friedman & R. Gophna, 'Early Bronze Sickle Blades from Site H in Nahal Besor,' Tel Aviv 17/1 (1990), pp. 87-90; R. Gophna, 'Egyptian Trading Posts in Southern Canaan at the Dawn of the Archaic Period,' dans A. F. Rainey (ed.), Egypt, Israel, Sinai, Tel Aviv 1987, pp. 13-21; idem, 'The Early Bronze I Settlement at 'En Besor Oasis,' IEJAQIX (1990), pp. 1-11; idem, 'The Egyptian Pottery of 'En Besor,' Tel Aviv 17/2 (1990), pp. 144-162; Ben-Tor, op. cit. (ci-dessus n. 24), pp. 5-8. 31 Pour les fouilles anciennes d'Afridar, voir R. Gophna, 'Notes & News: Afridar (Ashkelon),' IEJ 18 (1968), p. 256; idem, The Settlement of the Coastal Plain of Eretz Israel during the Early Bronze Age (These de doctorat inedite [en hebreu], University of Tel-Aviv, 1974), pi. 15:2-4. Pour les fouilles recentes, voir B. Brandl, 'Evidence for Egyptian Colonization...' (ci-dessus n. 27). 32 Pour la Palestine, l'etude reste a faire en detail. Pour Byblos, voir K. Prag, 'Byblos and Egypt in the Fourth Millennium B.C.,' Levant 18 (1986), pp. 59-74, et les com- mentaires de Ward, op. cit. (ci-dessus n. 27), p. 13. 33 A. Gopher, T. Tsuk, S. Shalev & R. Gophna, 'Earliest Gold Artifacts in the Levant', Current Anthropology 31/4 (1990), pp. 436-443. 34 J. Seeher, 'Maadi — eine pradynastische Kulturgruppe zwischen Oberagypten und Palastina,' Praehistorische Zeitschrift 65/2 (1990), pp. 152-155 (dont la chronologie du Bronze ancien IA nous parait cependant excessivement haute). 35 Outre Particle cite a la note precedente, voir I. Rizkana & J. Seeher, 'The Chipped Stones at Maadi: Preliminary Reassessment of a Predynastic Industry and Its Long Dis- tance Relations,' MDAIKairo 41 (1985), pp. 235-255; idem, Maadi I, The Pottery of the Predynastic Settlement (DAI Kairo Archaol. Veroffentl. 64), Mainz 1987, pp. 66-76; N. Porat & J. Seeher 'Petrographic Analysis of Pottery from Predynastic Maadi,' MDAI Kairo 44 (1988), pp. 215-228. 36 Refs ci-dessus, n. 8; voir aussi K. Kroeper, op. cit (ci- dessus n.27), pp. 407-422. 37 Tombe 40: voir Amiran, op. cit. (ci-dessus n. 18), pp. 190-192. Pour d'autres tombes d'Azor ayant livre un mobi- lier comparable, voir Ben-Tor, op. cit. (n. 23), pp. 1-53. 38 Ref. ci-dessus n. 18. Comparez avec Petrie, Corpus (ci- dessus n. 5), pi. LVL67T; idem, Tarkhan II (ci-dessus n. 11), pi. XXII:27j?; Kaiser, op. cit. (ci-dessus n. 7), Tf. 23; idem, 'Einige Bemerkungen zur agyptischen Friihzeit,' ZAS 91 (1964), p. 110, Abb. 6; Needier, op. cit. (ci-dessus n. 5), p. 132, fig. 27, pp. 324-326, n. 260-261. 39 Voir en dernier lieu R.J. Wenke, 'Egypt: Origins of Complex Societies,' Annual Review of Anthropology 18 (1989), pp. 138-143; W. Kaiser, 'Zur Entstehung des gesam- tagyptischen Staates,' MDAI Kairo 46 (1990), pp. 287-299. 40 Refs ci-dessus n. 30. 41 Gophna,'Egyptian Trading Posts...,'op. cit. (ci-dessus n. 30), pp. 13-14. 42 Voir Ben-Tor, op. cit. (ci-dessus n. 24), pp. 4-5.

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