Wikipédia:Contenus de qualité
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![]() Le Karabakh (azéri : Qarabağ atı, arménien : Արցախյան ձի, russe : Карабахская лошадь, persan : اسب قرهباغ) est une race de chevaux élevée dans les montagnes du Karabagh. Ses origines suscitent de nombreuses controverses, avec un antagonisme entre éleveurs azéris qui voient en lui un cheval du néolithique ou un descendant du nicéen antique, et sources occidentales qui défendent un croisement continu et plus tardif entre chevaux turkmènes, perses et arabes, la recherche en paléogénétique ayant conclu qu'aucune race de chevaux domestiques ne peut être vieille de plusieurs milliers d'années. Cette race vit son âge d'or au cours des XVIIIe et XIXe siècles, sous le khanat du Karabagh qui en développe l'élevage et l'exporte dans toute la Transcaucasie. Réputé pour sa couleur orange dorée, le Karabakh est récompensé d'une médaille d'argent à l'Exposition universelle de 1867. Les massacres arméno-tatars, puis la collectivisation soviétique et le conflit du Haut-Karabagh, nuisent à ses effectifs et à sa réputation malgré la création d'un haras à Agdam en 1949. Ce cheval léger est surtout caractérisé par sa couleur ; il est monté lors de courses de vitesse et de jeux équestres, dont le plus connu est le tchogvan, proche du polo. Le Karabakh constitue la première et unique race chevaline reconnue par l'UNESCO comme patrimoine culturel de l'humanité en 2013. Il est très représenté culturellement, tant dans des œuvres écrites qu'en philatélie et en tapisserie. Depuis le début du XXIe siècle, le cheval Karabakh devient diplomatiquement et culturellement un élément du soft power et de l'identité nationale des Azerbaïdjanais. |
![]() La stèle du prêtre appelée aussi stèle du prêtre à l'enfant est une stèle de calcaire retrouvée en 1921 sur le site archéologique de Carthage, plus précisément dans le tophet, dans l'actuelle Tunisie. Découverte lors de fouilles illégales, elle est le déclencheur de recherches qui se veulent méthodiques au tophet de la cité punique, qui se sont poursuivies pendant un demi-siècle de façon discontinue. Toutefois, ces fouilles réalisées n'ont pas couvert l'ensemble du site antique, du fait d'investigations ayant suivi les acquisitions successives de parcelles, de méthodologies parfois approximatives, et de l'urbanisation importante dans l'ancienne capitale de la province romaine d'Afrique pendant la période du protectorat français, puis à la fin de la Seconde Guerre mondiale, et enfin depuis l'indépendance du pays. Elle est actuellement conservée au musée national du Bardo. Par une interprétation de la rare figuration humaine, un individu identifié comme un prêtre avec un enfant dans les bras, elle a constitué une pièce à charge dans le débat qui a agité les spécialistes à propos de la question des sacrifices humains à l'époque punique et qui n'est pas encore tranchée par les spécialistes de la civilisation carthaginoise. En dépit du caractère non déterminant du monument pour régler une question historiographique majeure pour l'étude de cette civilisation, la stèle demeure incontournable, pourvue selon Hélène Bénichou-Safar d'une « exceptionnelle célébrité ». | |
![]() Philippicos (ou Philippicus, parfois Philippique ; en grec : Φιλιππικός) est brièvement empereur et usurpateur byzantin du au . De son vrai nom Bardanès ou Vardanis (Βαρδάνης, arménien Վարդան), il est d'une famille arménienne de haut rang au service des empereurs byzantins. Général sous Justinien II, il a assez vite des prétentions impériales et subit l'exil, d'abord sous Tibère III puis lors du second règne de Justinien. C'est lors de ce nouvel exil qu'il est placé à la tête d'une sédition partie de la possession éloignée de Cherson, en Crimée byzantine. De là, il parvient à prendre Constantinople et à mettre à mort son prédécesseur. Son court règne de dix-sept mois ravive les controverses christologiques dans un contexte d'atermoiements croissants de la posture des empereurs sur les questions théologiques. Au-delà, il ne parvient guère à contrecarrer les périls extérieurs qui menacent son Empire, avec l'intensification des raids des Omeyyades en Anatolie et la pression des Bulgares en Thrace. Au printemps 713, une révolte militaire met fin à son règne fragile mais c'est un civil qui profite des troubles pour s'emparer du pouvoir, en la personne d'Anastase II. |
![]() La Mort de la Vierge est un tableau de Michelangelo Merisi, dit Caravage, peint au début des années 1600 à destination d'une chapelle privée située dans l'église romaine Santa Maria della Scala. Sa date précise d'achèvement est inconnue, mais elle est généralement située vers 1605-1606. La toile dépeint une femme morte, allongée sur un lit sommaire au milieu d'un groupe de personnages en deuil et en larmes : dans la tradition catholique, cette femme représente la Vierge Marie, mère de Jésus, vraisemblablement entourée de personnages cités dans les Évangiles — probablement les apôtres accompagnés de Marie Madeleine. Tout en s'appropriant certaines représentations antérieures du même thème, Caravage en propose un traitement innovant à travers des choix iconographiques particulièrement réalistes. La toile est commandée par Laerzio Cherubini, juriste de premier plan et amateur d'art, qui souhaite ainsi faire décorer la chapelle privée qu'il entend faire associer à son nom dans cette nouvelle église. Sa commande intervient alors que Caravage a déjà acquis un renom considérable dans le milieu de l'art romain, et que ses récents tableaux d'église lui ont valu un grand succès d'estime. Il s'agit probablement de son dernier grand tableau romain, puisqu'il va devoir fuir la ville en et prendre le chemin de l'exil après avoir tué un homme lors d'une bagarre de rue. Finalement refusée par les religieux propriétaires de l'église — peut-être à cause de son traitement très cru de la Vierge morte, même si cet argument fait débat —, la toile est immédiatement rachetée par un collectionneur privé, et c'est le peintre Saraceni qui est chargé de produire à son tour une œuvre sur le même thème afin de remplacer dans l'église la proposition de Caravage. Très admirée par le milieu artistique romain malgré ce refus, la toile part en 1607 pour le duché de Mantoue ; elle passe ensuite dans la collection du roi d'Angleterre puis dans celle du roi de France dès la fin du XVIIe siècle, ce qui explique sa présence au musée du Louvre où elle est désormais conservée. Elle est couramment considérée comme l'un des chefs-d’œuvre de l'artiste lombard. |
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