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Jean Dréville

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Jean Dréville
Nom de naissance Jean François Alexandre Dréville
Naissance
Vitry-sur-Seine, Val-de-Marne, France
Nationalité Drapeau de la France Français
Décès (à 90 ans)
Vallangoujard, Val-d'Oise, France
Profession Réalisateur
Films notables Les Casse-pieds
La Bataille de l'eau lourde
La Cage aux rossignols
La Reine Margot
Séries notables Le Voyageur des siècles

Jean François Alexandre Dréville est un réalisateur français, né le à Vitry-sur-Seine et mort le à Vallangoujard.

Formé au dessin publicitaire et à la photographie, Jean Dréville publie des articles dans les rubriques cinématographiques de L'Intransigeant, Comœdia et Paris-Matinal, ainsi que dans trois revues qu'il édite en 1927-1929 : Cinégraphie, Photo-Ciné et On tourne[1]. Il réalise son premier film en 1928 (un documentaire sur le tournage de L'Argent de Marcel L'Herbier).

Un film qui se proposait d'illustrer, sous forme romancée, les atrocités du régime nazi, annoncé par Les Films Vog en (Titre de travail: Gestapo; scénario de Marcel Allain, adaptation et dialogues de Pierre Véry et Pierre Laroche) n'a pu être réalisé.

Il rencontre en 1944 Noël-Noël, avec qui il tourne notamment Les Casse-pieds (1948) pour lequel il obtient le prix Louis-Delluc. Il fait débuter Bourvil au cinéma en 1945 en lui faisant pousser la chansonnette dans La Ferme du pendu.

Son film La Cage aux rossignols a inspiré le premier long métrage de Christophe Barratier, Les Choristes.

Il travaille à plusieurs reprises pour la télévision, notamment pour la Mini-série Le Voyageur des siècles en 1970. Présentée, d'après le générique des épisodes, comme une « Julvernerie moderne », elle est écrite par Noël-Noël, d'abord développée pour le cinéma, puis finalement pour le petit écran sous l'égide de Michel Canello de Telfrance. D’un projet de départ de deux heures, Noël-Noël adapte quatre épisodes pour une durée totale de six heures, sans trop dénaturer cette histoire de Paradoxe temporel. Cependant, frustré de ne pas avoir réussi à en faire un film de cinéma, Noël-Noël, également comédien, ne joue pas dans la série, pensant qu’avec des moyens aussi étriqués que ceux de la télévision le résultat risquait d'être décevant. D'un budget de deux millions de francs de l'époque, la Mini-série est tournée en soixante-neuf jours, du 20 octobre 1969 au 19 janvier 1970. Elle passe relativement inaperçue car diffusée en plein mois d'août 1971. En 2012, l'Institut national de l'audiovisuel lui donne une seconde jeunesse en l'éditant à partir de masters restaurés en coffret 2 DVD dans sa collection "Les inédits fantastiques".

Marié de 1952 jusqu'à sa mort à l'actrice Véronique Deschamps, Jean Dréville est le père de l'actrice Valérie Dréville.

Il est inhumé au cimetière de Vallangoujard, dans le Val-d'Oise[2].

Filmographie partielle

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Réalisateur
Assistant réalisateur
Acteur

Télévision

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Notes et références

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  1. Patrick Glâtre, Jean Dréville, cinéaste, Créaphis, 2006
  2. Cimetières de France et d'ailleurs
  3. On a présenté, hier, le film interdit par la censure sur les naturistes de Villennes. Paris-Midi, 21 septembre 1930, p. 2, lire en ligne sur Gallica.

Bibliographie

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  • Jean-Claude Guiguet, Emmanuel Papillon et Jacques Pinturault, Jean Dréville, Dujarric, 1987 (édition refondue et augmentée d'une plaquette publiée en 1984 à Aulnay-sous-Bois)
  • Jean Dréville, Propos du cinéaste - Filmographie - Documents, Kotka, 1987, 249 pages

Liens externes

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