François Auguste Logerot
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François Auguste Logerot |
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Homme politique, officier, militaire |
Grade militaire | |
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Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 9 YD 9)[1] |
François Logerot, né le à Noyers-sur-Cher et mort le à Bourg-en-Bresse, est un général de division et ministre de la Guerre français, grand-croix de la Légion d'honneur et médaillé militaire.
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille
[modifier | modifier le code]François Auguste Logerot est le frère des généraux Pierre Achille Logerot (Perpignan, - ) et Hubert Adolphe Logerot (Auxonne, - Paris, ).
Carrière militaire
[modifier | modifier le code]En 1844, il est sous-lieutenant au 32e régiment d'infanterie et est envoyé en Afrique en 1846. Nommé lieutenant en 1848, il participe à l'expédition de Rome en 1849.
Devenu capitaine en 1853, il prend part à la guerre de Crimée. Blessé le pendant la bataille de Malakoff lors du siège de Sébastopol, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le suivant.
Le , il devient chef de bataillon au 16e régiment d'infanterie cantonné à Sétif. Le , il est promu officier de la Légion d'honneur.
Il est nommé lieutenant-colonel le le jour où débute le siège de Paris. Il organise le 2e zouaves de marche et est à leur tête durant les combats de la 1re armée de la Loire. Blessé lors de la bataille de Chambord, il reste quand même à la tête de son régiment lors la bataille de Coulmiers. Le , il devient colonel au 38e régiment d'infanterie puis il est nommé brigadier à titre provisoire, et commande une brigade du 20e corps d'armée au sein de l'armée de l'Est puis est réaffecté en tant que colonel au 14e régiment d'infanterie avant de prendre le commandement, après la guerre de 1870, du 80e régiment d'infanterie en garnison à Bône.
Le il est promu général de brigade à Lyon. Lors de la campagne de Tunisie en 1881, il est à la tête d'une brigade, avec Joseph Brugère sous ses ordres. Le , il est promu commandeur de la Légion d'honneur et le de la même année, il devient général de division et commande le corps d'occupation en Tunisie.
De 1884 à 1887 il commande le 8e corps d'armée.
Du au , il est nommé ministre de la Guerre dans le 1er gouvernement Tirard, car non-politique et surtout peu proche de Georges Boulanger. Face aux multiplications de l'indiscipline de Boulanger, notamment ses déplacements à Paris, et aux campagnes électorales faites en son nom en février 1888, il le rappel à l'ordre. Mais voyant, que celui-ci continue puis lui ment ouvertement sur ses trajets à Paris mais aussi sur son non-soutien aux campagnes électorales, Logerot prend la décision le 15 mars de publier un rapport en son encontre et de le mettre en non-activité par retrait d'emploi[2]. Après la décision du conseil d'enquête le 26 mars, il publie le décret de radiation et de mise à la retraite de Boulanger le 27 mars[3]. Il participe à la résolution de la crise boulangiste.
Il est ensuite mis à la tête du 7e corps d'armée, et le , il est fait grand officier de la Légion d'honneur.
Le , il est décoré de la médaille militaire.
Le , il est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur.
Il meurt le à Bourg-en-Bresse.
Décorations
[modifier | modifier le code]Grand-croix de la Légion d'honneur (29 décembre 1897)
Médaille militaire (23 janvier 1891)
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Michel Wattel et Béatrice Wattel (préf. André Damien), « Logerot, François Auguste », dans Les Grand’Croix de la Légion d’honneur : De 1805 à nos jours, titulaires français et étrangers, Paris, Archives et Culture, , 701 p. (ISBN 978-2-35077-135-9).
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- « François Auguste Logerot », sur military-photos.com.
- « Les frères Logerot, généraux », sur geneanet.org
Références
[modifier | modifier le code]- ↑ « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- ↑ Bertrand Joly, Aux origines du populisme : histoire du boulangisme, Paris, CNRS Éditions, (ISBN 978-2-271-13972-6), p. 260-266
- ↑ Bertrand Joly, Aux origines du populisme : histoire du boulangisme, Paris, CNRS Éditions, (ISBN 978-2-271-13972-6), p. 267-268
- Naissance en février 1825
- Naissance en Loir-et-Cher
- Récipiendaire de la médaille militaire en tant qu'officier général français
- Grand-croix de la Légion d'honneur
- Ministre de la Troisième République
- Ministre français de la Guerre
- Personnalité de la Troisième République
- Protectorat français de Tunisie
- Décès en janvier 1913
- Décès à 87 ans
- Décès à Bourg-en-Bresse
- Militaire français de la conquête de la Tunisie par la France
- Militaire français de la guerre de Crimée
- Militaire français de la guerre franco-allemande de 1870
- Général français promu en 1870