512e régiment de chars de combat
512e régiment de chars de combat | |
![]() Insigne régimentaire du 512e RCC | |
Création | 1922 |
---|---|
Dissolution | 1939 |
Pays | ![]() |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment de chars de combat |
Rôle | Combat blindé |
Garnison | Vannes (1922-1928) Châlons-sur-Marne (1938-1939) |
Inscriptions sur l’emblème |
L'étendard du régiment ne porte aucune inscription |
modifier ![]() |
Le 512e régiment de chars de combat est une unité blindée de l'Armée française, existant pendant l'entre-deux-guerres.
Différentes dénominations
[modifier | modifier le code]- 1922 : création du 512e régiment de chars blindés
- 1923 : renommé 512e régiment de chars de combat
- 1929 : devient 505e régiment d'artillerie de combat
- 1938 : nouvelle formation du 512e RCC
- 1939 : dissous
Chefs de corps
[modifier | modifier le code]Historique
[modifier | modifier le code]Première formation à Vannes
[modifier | modifier le code]
Le régiment est créé en 1922 sous le nom de 512e régiment de chars blindés (puis 512e régiment de chars de combat après 1923). En garnison à Vannes (quartier Sénarmont)[1], il est dissous en 1929 et forme le 505e régiment d'artillerie de combat[2].
Seconde formation à Châlons
[modifier | modifier le code]Le régiment est recréé en 1938 à Châlons-sur-Marne[3]. Son IIe bataillon reçoit le troisième lot de chars B1 Bis à l'été 1939[4].
Il est dissous en août-septembre 1939 : son premier bataillon, équipé de chars R35, forme le 23e bataillon de chars de combat, et son deuxième bataillon le 28e bataillon de chars de combat.
Traditions
[modifier | modifier le code]Étendard
[modifier | modifier le code]L'étendard du régiment ne porte aucune inscription[5].
Insigne
[modifier | modifier le code]L'insigne du régiment, sorti en avril 1939, présente un rectangle bordé de grappes, encadrant un écu aux armes de Champagne. En chef, le heaume sur canons croisés (symbole des chars de combat) est surmonté des chiffres 512. En pointe une salamandre, autre symbole hérité de l'artillerie spéciale[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jacques Sicard, « Les régiments de chars de combat en France, 1919-1939 », Militaria Magazine, no 8, , p. 49-52
- ↑ Jean Bourcart, « Histoire d’une fidélité et d’une résistance: l'étendard du 505e régiment de chars de combat », Revue historique des Armées, vol. 4, no 285, , p. 123–125 (ISSN 0035-3299, DOI 10.3917/rha.285.0123, lire en ligne, consulté le )
- ↑ Jean Bourcart, Le général Delestraint: La Résistance : de l'Armée secrète jusqu'à Dachau, Éditions Perrin, (ISBN 978-2-262-08114-0, lire en ligne)
- ↑ (en) Steven J. Zaloga, Panzer IV vs Char B1 bis: France 1940, Osprey Publishing, (ISBN 978-1-84908-379-9, lire en ligne), p. 12
- ↑ Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007